38 m de long pour 12 m de haut : l’Eglise Monolithe - c'est-à-dire creusée dans un seul bloc de pierre - vaut absolument le détour. Histoires et légendes s'entremêlent dans ce monument incroyable : il vous faudra le voir pour le croire !
L’église monolithe est un édifice religieux souterrain creusé au début du XIIème siècle dans des proportions impressionnantes.
Si elle se révèle aux yeux du visiteur par la position d’un clocher haut de 68 mètres, elle se dérobe ensuite derrière l’élégance de trois grandes "fenêtres" en façade et d’un portail gothique souvent clos (car c'est uniquement en visite guidée que vous pourrez entrer dans cette église souterraine pour une expérience inoubliable). C’est que l’église est aussi surprenante que fragile !
Au cœur de la cité, l’église monolithe rappelle l’activité religieuse de la ville au Moyen Age et intrigue par sa conception hors du commun.
Dans le village portant son nom, le souvenir d'Emilion n'est jamais bien loin !
Ce Breton, natif de Vannes et célèbre pour ses miracles, décide au VIIIème siècle de quitter sa terre natale pour se retirer et se consacrer à la prière. Longeant la côte Atlantique, il devient moine puis s’installe à Ascumbas, ancien nom de la cité de Saint-Émilion.
Rejoint par quelques disciples bénédictins, il y fonde la première communauté religieuse et évangélise la population. C'est ainsi que fut créée la grande cité monastique à laquelle les fidèles donnèrent son nom quelques siècles plus tard.
Le saint homme serait mort en l’an 767, après avoir passé les dix-sept dernières années de sa vie dans son ermitage, simple grotte située au cœur du village, à quelques pas de l'église monollithe où ses reliques auraient pendant un temps été conservées avant de mystérieusement disparaître ...
D'ailleurs, peu connu du grand public, l'Ermitage de Saint Emilion est un lieu magique. Dans cette grotte formant un abri naturel se trouve le fauteuil ou siège de méditation d'Emilion, où le moine du même nom avait pour habitude de prier.
Au fil des années et des récits, ce siège s'est vu affublé du nom de "Siège de Fertilité". En effet, la légende veut qu'il suffit à une femme désirant avoir un enfant de s'assoir sur ce fauteuil et de prier Saint-Emilion pour tomber enceinte dans l'année.
" Simple mythe diront les plus sceptiques ! "
Sauf que l'Office de Tourisme reçoit chaque année des dizaines de faire-part de naissance de la part des nombreuses femmes venues du monde entier spécialement pour s'assoir sur ce "Siège de Fécondité" !
Voici les bébés d'Emilion, comme nous les surnommons affectueusement, de ces dernières années :
A l’évocation du nom de Saint-Émilion, certains penseront vin, mais d’autres penseront gourmandises et recettes traditionnelles ! Tour d'horizon de nos spécialités locales incontournables !
Cette spécialité gourmande se transmet de génération en génération à Saint-Émilion depuis que les sœurs Ursulines établirent leur couvent dans la cité médiévale en 1620.
Lors de l’Exposition Universelle de 1867, ces petites gourmandises furent dégustées en accompagnement des vins de Saint-Émilion. Le Jury ne s'y trompa pas et prima tant les vins que les macarons ! Moins colorés que les macarons parisiens, les macarons de Saint-Émilion sont fabriqués à partir d’amandes douces et amères, de blanc d’œufs et de sucre !
Leur réputation n’est plus à faire et aucun fabricant n’est parvenu à atteindre la qualité des macarons fabriqués avec la recette des religieuses de Saint-Émilion, recette aujourd'hui en la possession de Nadia Fermigier.
Âgée d'environ 500 millions d’années, la lamproie - parfois surnommée « Vampire des mers » - est emblématique du Saint-Émilionnais et symbole du village de Sainte-Terre. Bien que déjà cuisinée au Moyen Âge sous forme de pâté en croûte, la lamproie a su rester dans nos assiettes à travers le temps.
Depuis 1913, la dénomination « Lamproie à la bordelaise » permet aux visiteurs de faire une immersion dans la culture régionale.
La commune de Sainte-Terre s’est autoproclamée capitale mondiale de la lamproie en 1990. Elle a donc choisi de célébrer cet animal aquatique vieux de 500 millions d’années et d'en faire un objet d'étude, de rencontres et d'occasions de réunions conviviales et gastronomiques ! Ainsi, tous les ans au mois d'avril, la Confrérie de la Lamproie rassemble les amateurs et les curieux lors de deux journées de célébrations et de partage : la Fête de la Lamproie.
Au cœur de la cité, la production de Crémant de Bordeaux (vin blanc ou rosé pétillant fabriqués selon la méthode traditionnelle) se perpétue depuis le XIXe à la fois sous la Tour du Roy aux Caves de la Tour du Roy et dans la pénombre des carrières souterraines de l’ancien monastère des Franciscains au Cloître des Cordeliers.
La gastronomie Saint-Émilionnaise s’inspire de notre patrimoine et terroir local. Le vin y occupe ainsi une grande place et participe à cette cuisine. Rien d’étonnant à ce que de grands chefs, tels que Philippe Etchebest, y aient exercé.
Aujourd'hui le Grand Saint-Émilionnais compte trois tables étoilées :
Et bien d'autres restaurants gourmands raviront les amateurs de bonne gastronomie du côté de Saint-Émilion. Cuisine traditionnelle, bistronomique ou gastronomique : toutes les papilles trouveront assiettes à leur goût !
de notre territoire au Patrimoine Mondial de l'Humanité concerne la Juridiction de Saint-Émilion soit la cité médiévale de Saint-Émilion, les sept villages qui l’entourent ainsi que leurs vignobles.
La Juridiction regroupe donc les communes de Saint-Christophe-des-Bardes, Saint-Émilion, Saint-Laurent-des-Combes, Saint-Hippolyte, Saint-Étienne-de-Lisse, Saint-Pey-d’Armens, Saint-Sulpice-de-Faleyrens jusqu’à Vignonet.
Ce territoire va se définir comme une « communauté viticole familiale et solidaire » de 1199, où la Jurade est instaurée, jusqu’en 1999. Cette définition est l’un des fondements de l’inscription par l’UNESCO dont les habitants tirent une grande fierté car, tout au long de ces années, chacun à sa manière a contribué à lui donner sens et à pérenniser le vignoble de Saint-Émilion.
Les chiffres clés de la Juridiction de Saint-Émilion :
8 communes
7 846 hectares
5 022 habitants dans la Juridiction (recensement 2018)
970 viticulteurs(source CDV)
67,5 % de l’aire inscrite produit du vin
230 000 hectolitres de vin rouge y sont produits
1 200 000 touristes par an
Région mondialement connue, le Grand Saint-Émilionnais possède un patrimoine d’une grande richesse, marqué par l’omniprésence de la vigne et jalonné par un bâti historique, d’époques et d’architectures différentes, formant les villages et hameaux caractéristiques du territoire.
Des berges de la Dordogne aux terrasses cultivées et plateaux calcaires les paysages variés du Grand Saint-Émilionnais vous surprendront durant votre visite !
Les églises romanes, gothiques ou monolithe jalonnent le territoire tels des repères pour les visiteurs en balade tandis que les châteaux et maisons de maîtres surgissent çà et là telle une jolie surprise inattendue !
La préservation et la mise en valeur de ce terroir et de ce patrimoine uniques font du Grand Saint-Émilionnais un territoire d’exception. Alors bonne découverte !
Voir les 22 communes qui s'offrent à vous durant votre balade
Office de Tourisme du Grand Saint-Emilionnais
Le Doyenné - Place des Créneaux
33330 SAINT-EMILION